Menu Low Carb pour le dîner du mercredi 9 septembre 2020 . . .

 Hello ! Hello !!!


9 septembre 1835

Ce jour là, une loi extrêmement répressive est votée.

Elle concerne notamment l'insertion des caricatures politiques dans les journaux. 

Les sanctions et les peines prévues sont démesurées. 

L'article 19 de la loi interdit la parution d'un journal si le responsable est condamné à de l'emprisonnement et privé de ces droits civils pendant toute la durée de la peine 

De nombreux journaux disparaissent. La presse est muselée. 

Le slogan initial du journal "Le Charivari" était . . . " Chaque jour un nouveau dessin" après la loi il ajouta  . . ."si la censure le permet"

 Les caricatures font réagir violemment. . . même à l'heure actuelle 

et peuvent entraîner l'assassinat des dessinateurs . . .  quelle intolérance !!! 



Voici le menu que nous auront ce soir au dîner. . . 

- Assiette repas:

  • Salade de laitue du jardin,
  • Concombres (du jardin) au sel de Guérande,
  • Pain de côtes désossées, froid (reste d'hier)
  • Quelques olives aux champignons et cœur d'artichaut,

- Tisane avec un bâton de cannelle


Belle journée estivale . . . 

 avec un beau soleil !!!!


Voici les objets du délit . . .




Voici le plaidoyer que le dessinateur Philipon prononça devant la cour de justice pour se défendre :

« Le premier ressemble à Louis-Philippe, le dernier ressemble au premier, et cependant ce dernier..., c’est une poire ! Où vous arrêteriez-vous, si vous suiviez le principe qu’on veut vous faire admettre ? Condamneriez-vous le premier ? Mais il vous faudrait condamner le dernier, car il lui ressemble, et, par conséquent, il ressemble au Roi ! Alors vous condamneriez un homme à deux ans de prison, parce qu’il aurait fait une poire qui ressemble au Roi ! Alors vous auriez à condamner toutes les caricatures dans lesquelles pourrait se trouver une tête étroite du haut et large du bas ! Alors vous auriez de la besogne, je vous en réponds, parce que la malice des artistes se plairait à vous montrer ces proportions dans une foule de choses plus que bizarres. Alors voyez comme vous auriez relevé la dignité royale ! voyez quelles limites raisonnables vous auriez posées à la liberté du crayon, liberté aussi sacrée que toutes les autres, car elle fait vivre des milliers d’artistes, des milliers d’imprimeurs, liberté qui est mon droit, et que vous ne devriez point me ravir, quand je serais le seul à en user. »



Ce portrait de Louis - Philippe paraît en 1834 dans le journal La Caricature, auquel Daumier collabore depuis 1831, 

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